Tu prends la première rue à droite,
Tu ne peux pas te tromper,
Tu sais qu'elle est étroite,
Cette petite rue escarpée.
Tu continues tout droit,
Profites en pour flaner,
Dans ce petit chemin étroit,
Tu as le droit de musarder.
Tu arrives pour finir devant la porte,
Tu sais, celle qui est en chêne foncé,
Tu t'étonneras surement qu'elle supporte,
Vaillement le poids de la maisonnée.
Tu sonnes alors doucement,
Et avant que la mélodie ne finisse,
La porte s'ouvrira lentement,
Il ne faut pas que tu frémisses.
Tu seras accueillie par les senteurs,
Si particulières de ton enfance,
Celles qui sont synonymes de bonheur,
Tu auras enfin fini ton errance.
Ecrit le 16/03/2010